... LES AILES DU SILENCE......
Les papillons du silence viennent assombrir mon regard, pendant que tu parcours les méandres de la nuit, sans espoir du lendemain. Voie sans issue pour des songes floconneux, tu deviens cet inconnu de passage, et le temps semble suspendu à une œuvre inachevée.
Ton cœur s’en est allé…images d’une vie disparue, où les souvenirs s’égrènent vers une dormance inconnue. J’écoute cette voix de l’éternité, perdue dans ce jardin des vertiges. Je longe les murs du passé sur des traces indélébiles, essayant de m’accrocher au fil invisible d’une amitié perdue.
Chambre noire…déchirure du cœur… devant cette absence éternelle, je suis prisonnière, et ton départ me hante.
Emportés dans le naufrage, les mots n’ont plus de sens et se meurent. Mon corps agonise, pleure et souffre…supplice en profondeur, quand je me noie dans la douleur …Pourquoi es-tu partie si vite ?